Le matériel
Bivouac tour du monde à vélo
Voyager à vélo implique d’être un minimum autonome… Même si je ne pense pas bivouaquer tous les soirs mais plutôt alterner aux grés des rencontres entre le couchage chez l’habitant et les petits hôtels.
Très en vogue actuellement les communautés de « Couchsurfing » ou plus particulièrement « Warm-Showers » qui est un système d’échange gratuit d’hébergement entre cyclo-randonneurs à travers le monde.
Mais en prévision de bivouac un minimum de matériel fiable est indispensable.
La tente :
J’ai cherché une tente avec les caractéristiques suivantes : légère, autoportante, 3 ou 4 saisons, parfaitement étanche et résistante au vent avec une bonne ventilation, 2 entrées et 2 absides pour pouvoir cuisiner et entreposer des affaires le cas échéant. Aimant un minimum de confort en bivouac, il me fallait impérativement 2 places et la possibilité de m’asseoir sans toucher le toit.
La « Hubba Hubba » de chez MSR présente toutes ses qualités pour un poids de 1,930 Kg avec la possibilité en option de rajouter une extension supplémentaire si vous souhaitez augmenter la surface habitable ou pour entreposer votre vélo.
Le sac de couchage :
Beaucoup de Tourdumondiste prennent l’option de partir avec 2 sacs de couchage. Un sac de couchage garni de duvet pour les régions froides et un en synthétique pour les climats les plus chauds. Débutant mon tour du monde par la Scandinavie j’ai privilégié la bonne résistance au froid, la légèreté et la compressibilité en ne prenant dans mes bagages qu’un sac de couchage quitte à le cumuler par la suite avec un deuxième plus loin sur mon parcours. Le duvet d’oie à une multitude d’avantages décris dans mes souhaits ci dessus mais à l’inconvénient d’absorber l’humidité et donc difficile à faire sécher contrairement au synthétique.
Mon choix s’est porté sur le « Mirage » de chez Valandre qui est garnis de duvet d’oie grise pour un poids de O, 843 Kg et une limite confort à -5°C. Je vais y rajouter un « sac à viande » en soie pour protéger le sac plus que pour l’effet thermique.
Le tapis de sol
Je dors dans un King Size de 2 m sur 2 depuis quelques années et c’est certainement de ce coté que la transition va être la plus dure…
Matelas mousse ? Matelas gonflable ? J’ai choisi la facilité avec un matelas autogonflant de la marque réputé Thermarest . Le modèle « Prolite » affiche un poids de 0,740 Kg, pour des dimensions de L : 1,96 m l : 0,63 m sur 2,5 cm d’épaisseur. Le grand confort !
Divers petits trucs à rajouter ...
Une lampe frontale, un fil à linge et quelques pinces, 2 bâches de type « Weather Blanket Original » de chez Grabber Ootdoors pour protéger le tapis de sol de la tente, vous servir de nappe de cuisine, de couverture de survie (eh oui) ou tout simplement pour protéger et planquer votre petite reine en bivouac.
Et cerise sur le gâteau une canne à pêche ...
Je ne pouvais pas partir dans mon périple à travers la Norvège, le Canada, l’Australie, l’Argentine… sans une canne à mouche.
Le plaisir de poser sa mouche sur une rivière au coucher du soleil et de voir monter une belle truite la gober… Restait à trouver une canne polyvalente et pas trop encombrante capable de se loger dans mon sac fourre tout sur le porte bagage arrière.
Mon choix s’est porté sur la canne à mouche Orvis Clearwater Frequent flyer 9’ pour soie 5 en 7 brins à action semi-rapide, équipé d’un moulinet automatique Cordel et de quelques mouches Ragot qui pour la petite histoire est à l’origine une société Loudéacienne (la ville ou j’ai grandi et celle de mon Pk 0) créé par Monsieur André Ragot entre les deux guerres avant son rachat par le géant Finlandais Rapala.